Dans les coulisses d’une “dark kitchen” a Toulouse, un restaurant virtuel dedie a la livraison

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On les appelle “dark kitchen” ou “ghost kitchen”, des” cuisines fantomes” en bon francais. Un concept ne aux Etats-Unis et qui – crise sanitaire oblige – a debarque en force de ce cote de l’Atlantique. En quelques mois, des dizaines de ces restaurants virtuels ont ete crees en France, par des acteurs de la restauration classique mais aussi par des neo-restaurateurs qui se sont engouffres sur ce marche prometteur.

Des restaurants virtuels qui n’existent que sur le net. Pas de serveurs, pas de tables, pas de couverts, ces etablissements sont exclusivement dedies a la livraison a domicile et la vente a emporter pour certains. Car pour fonctionner, ces restaurants n’ont besoin que d’une cuisine, uniquement dediee a cette activite : “La cuisine est divisee en differents poles de preparation, un pole de preparation chaud, un pole pour le froid et un autre pour l’emballage”, explique Felix Fiori, l’un des trois cofondateurs de Foudie a Toulouse. De quoi reduire les charges au maximum.

Cote assiette aussi, les recettes sont concues pour la livraison, du simple burger au plat plus elabore. Mais surtout, ces restaurants 2.0 peuvent, avec cette formule proposer un choix plus large. Les trois associes toulousains par exemple proposent sept tendances culinaires differentes avec chacune sa propre marque, mais regroupees sur la meme plateforme. Et d’autres n’hesitent pas a creer plusieurs restaurants distincts. La principale difficulte pour eux : se faire connaitre et ensuite se demarquer dans ce marche ultra concurrentiel de la livraison de repas, qui au vu de la situation sanitaire, a encore de l’avenir.