Cet appel d’offres etait vivement conteste par la Federation nationale Solidarite femmes (FNSF), qui opere la ligne depuis 1992.
Le gouvernement a decide d’“interrompre” la procedure contestee de marche public censee designer l’operateur gerant la ligne d’ecoute 3919 pour les femmes victimes de violences conjugales, a annonce lundi 25 janvier la ministre chargee du dossier, Elisabeth Moreno. Cet appel d’offres etait vivement conteste par la Federation nationale Solidarite femmes (FNSF), qui opere la ligne depuis 1992. “C’est completement inutile”, denoncait mardi 17 novembre sur franceinfo Dominique Guillien-Isenmann, presidente de la structure.
Le ministere charge de l’Egalite entre les femmes et les hommes “va reexaminer comment proceder a une redefinition du mode de gestion” de ce service et “a decide d’interrompre la procedure de marche public en cours”, a-t-il precise dans un communique.
Ce changement s’inscrivait alors dans la volonte de rendre le 3919 disponible 24h/24 en 2021, comme cela avait ete annonce lors du Grenelle consacre a la lutte contre les violences conjugales. L’objectif etait de rendre la plateforme telephonique comme “un veritable service public” dont le ministere en “definit les objectifs et les modalites, et on la finance a 100%”, avait alors explique aupres de l’AFP le cabinet d’Elisabeth Moreno. Pour une ligne d’ecoute “publique, et pour ainsi dire nationalisee”, “le recours a la commande publique s’impose”, avait-il assure.