En Ariege, un accord entre l’entreprise et ses salaries pour garantir les emplois face a la crise

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Face a la baisse d’activite, l’Etat finance une partie du cout des accords pour la sauvegarde de l’emploi dans le secteur industriel. Dans l’Ariege, les salaries d’un equipementier automobile ont beneficie de ce type d’accord. #IlsOntLaSolution

A Laroque-d’Olmes dans l’Ariege, un equipementier automobile a perdu 20% de son activite avec la crise sanitaire. Face a cette situation inedite, les salaries ont accepte de travailler un jour de moins par semaine et de voir leur salaire ampute de 11% a la fin du mois. En contrepartie, l’entreprise s’engage a maintenir les emplois pendant deux ans. L’Etat participe en partie au financement du cout de ce type d’accord d’activite partielle longue duree.

Dans les locaux de l’entreprise ariegeoise, les salaries et les syndicats sont plutot satisfaits de ce compromis. “C’est un accord qui nous satisfait. Ce n’est jamais facile. On est toujours a negocier un peu plus pour les salaires pour que les gens perdent le moins possible. La, avec un jour en moins par semaine, c’est correct”, confie Christophe Bauzou, delegue syndical CFTC. “On a deux ans de travail et par la suite, on verra bien”, conclut Magalie Martinez, une salariee.

Dans l'Ariège, un groupe équipementier automobile a mis en place un plan de sauvegarde pour l'emploi : avec un jour de moins de travail pour les salariés, mais une baisse de 11% de leur salaire. 
Dans l’Ariege, un groupe equipementier automobile a mis en place un plan de sauvegarde pour l’emploi : avec un jour de moins de travail pour les salaries, mais une baisse de 11% de leur salaire. (FRANCEINFO)