La fonte des glaciers de la cordillère des Andes provoquée par le réchauffement climatique a de nombreuses conséquences sur les populations des villes et des campagnes.
En Bolivie, la cordillère des Andes n’échappe pas au réchauffement climatique. Le glacier Tuni disparait plus rapidement que prévu ; sa fonte s’accélère depuis 30 ans. Une menace pour l’irrigation et l’alimentation en eau dans toute la région. Dans les grandes métropoles comme La Paz ou El Alto, les besoins en eau se font de plus en plus importants. “Il y a un problème avec l’augmentation de la population et la croissance des grandes zones urbaines, explique Edson Ramirez, glaciologue. La ville d’El Alto, par exemple, a une croissance d’environ 5% par an. Il y a donc une augmentation de la demande en eau.”
Les zones rurales subissent aussi les conséquences de la disparition du glacier, car la glace des montagnes alimente les rivières pour l’irrigation des cultures. Un phénomène qui s’ajoute au réchauffement climatique. Actuellement, 20% de l’approvisionnement en eau de la capitale La Paz dépend des glaciers andins de Bolivie.