Fin octobre, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping doivent se retrouver en Corée du Sud. Depuis des années, les États-Unis bloquent leurs puces les plus puissantes, celles qui font tourner l’intelligence artificielle (IA), pour éviter que la Chine ne rattrape son retard. L’effet a cependant été inverse : Pékin s’est lancé dans une course folle à l’autonomie, sortant ses propres puces et ses modèles d’IA “made in China” – parfois bluffants. La Chine mise sur ses terres rares, les Émirats arabes unis, sur leurs investissements, et l’Europe essaie tant bien que mal de suivre le tempo.