Parmi les scénarios envisagés, “le maintien du cadre actuel, peu probable” et “un confinement très serré” explique Gabriel Attal

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Le gouvernement envisage un confinement “très serré”. Avant de prendre sa décision, Jean Castex s’entretient jeudi 28 janvier et vendredi avec les présidents de groupes du Sénat, de l’Assemblée nationale, les représentants des associations d’élus et les partenaires sociaux. “A ce stade, on anticipe. Avant samedi, on travaille à des scénarios qui vont du cadre actuel, qui est peu probable, jusqu’à un confinement très serré. C’est-à-dire un confinement qui a des effets suffisamment rapides et efficaces pour freiner davantage la circulation du virus”, a expliqué sur France Inter Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement.

Samedi, cela fera deux semaines que le couvre-feu a été mis en place. “Ce qu’on peut dire c’est qu’aujourd’hui son efficacité est relative. C’est efficace pour freiner le virus mais à ce stade pas suffisamment pour véritablement contraindre les variants.”

Le gouvernement a “systématiquement appris des différents confinements qui ont eu lieu en France”, a assuré Gabriel Attal. “Celui de novembre n’était pas celui de mars. On tire des enseignements à chaque fois. On est en train de travailler à des scénarios pour avoir l’équilibre le plus juste entre le freinage de la circulation du virus et la vie des Français.”

L’hésitation du gouvernement est mal vécue par les Français. “J’entends parfaitement qu’il y a des inquiétudes, que le climat est anxiogène, que les Français ont envie de savoir ce qui va se passer, si les enfants vont pouvoir aller à l’école, ce qui va se passer autour des vacances.”

Les Français ont envie de savoir ce qui va se passer, si les enfants vont pouvoir aller à l’école, ce qui va se passer autour des vacances.

à France Inter

Les scientifiques font de nombreuses recommandations depuis plusieurs jours. “Il y a toujours eu des déclarations scientifiques, des controverses. Nous on se fonde notamment sur le Conseil scientifique. Son président le professeur Delfraissy a dit il y a quelques jours qu’il fallait attendre les deux semaines du couvre-feu pour en tirer les enseignements et que c’est à ce moment-là qu’on pourrait prendre les décisions”, a expliqué Gabriel Attal.

Le gouvernement a fait en sorte “autant que possible de permettre aux enfants aller à l’école. On arrive à la période des vacances de février et il est évidemment possible de réfléchir à allonger les vacances d’un côté ou de l’autre. Mais notre objectif reste que les enfants puissent continuer à apprendre.”

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