Une parole qui se libère, après des années de silence, doit être recueillie avec soin. Quand le récepteur est une association, un juge ou un officier de police, elle se livre sans filtres. Mais quand cette parole doit être diffusée sur une antenne ou dans l’espace public, quand elle devient un témoignage, quelles règles observe le reporter devant un fait aussi grave et sensible ?