Site icon SalutFR

VIDEO. Illana Weizman encourage a partager la realite que vivent les femmes apres un accouchement

Il y a des symptomes dont on nous parle tres, tres peu avant l’accouchement. On nous prepare a l’accouchement, on a des cours de preparation mais on ne nous prepare pas au post-partum.”

Dans son livre “Ceci est notre post-partum”, Illana Weizman met en lumiere ce qu’on ne nous dit pas sur cette periode post-accouchement. “Je pensais naivement, et c’est le cas de beaucoup de femmes qui passent par cette periode-la, que les contractions cessaient apres un accouchement, que c’etait juste specifique a l’accouchement et puis qu’apres on en etait debarrassee. J’etais dans le faux : j’ai eu des contractions post-accouchement comme toutes les femmes a differents degres“, raconte l’autrice et fondatrice du hashtag #Monpostpartum. Ce phenomene s’explique par la contraction de l’uterus qui retrouve sa taille initiale. Illana Weizman n’omet pas de citer les douleurs a la poitrine ou encore les douleurs au niveau de la zone du perinee. “Vraiment une sensation comme ca de corps qu’est passe sous un rouleau compresseur“, resume-t-elle. S’ajoutent a cela plusieurs desagrement comme les pertes de sang, l’incontinence urinaire ou les hemorroides. “C’est pas quelque chose de tres glamour donc on n’en parle pas forcement“, commente l’autrice.

Pour Illana Weizman, il est necessaire que des politiques de sante publique qui puissent suivre les meres de facon proximale soient mises en place, notamment pour s’assurer de leur sante mentale. Il y a le baby blues par lequel passe la plupart des meres, du a la chute d’hormones. Mais il existe un autre pan, peu connu : la depression post-partum qui touche 20 % des femmes. “Ce qui est une femme sur 5 donc vraiment c’est pas anodin“, dit Illana Weizman. Selon elle, cette problematique-la n’est pas prise en charge a la hauteur de ce qu’elle devrait etre. “J’ai tendance a dire qu’une societe qui laisse les meres dans cet etat d’abandon est une societe qui est maltraitante envers les femmes“, deplore-t-elle.

Exit mobile version