Depuis 36 ans, le mystère plane autour de la mort du petit Grégory Villemin. Des expertises scientifiques, encore jamais réalisées, viennent d’être ordonnées par la cour d’appel de Dijon (Côte-d’Or). Ces analyses porteront d’abord sur neuf traces ADN inconnues, prélevées sur des lettres du corbeau, une seringue et les vêtements de l’enfant. Elles seront ensuite comparées avec des ADN de parentèle ; ceux de proches qui seraient enregistrés dans la base génétique de la justice, qui comporte 3,5 millions de profils. Cette technique avait été utilisée avec succès pour résoudre l’affaire Élodie Kulik, tuée en 2002.
De plus, à partir des ADN prélevés, un portrait génétique sera réalisé afin de révéler la couleur des cheveux, des yeux ou encore les traits d’un visage. Les époux Villemin ont insisté auprès de leur avocate pour utiliser ces avancées scientifiques. “Ils sont déterminés à connaître la vérité. Ce qu’ils veulent, c’est connaître les derniers moments de leur petit garçon”, explique Me Marie-Christine Chastant-Morand. 37 personnes présentes dans la région au moment des faits devront se prêter à un test ADN.
