Retard de livraison du vaccin AstraZeneca : <>, indique Agnes Pannier-Runacher

0
406

Sanofi va conditionner plus de 100 millions de doses du vaccin Pfizer-BioNTech. “L’accord se fait avec BioNTech et pas avec Pfizer. Il permettra de produire plus de 100 millions de doses a partir du mois d’aout, sur une cadence assez reguliere, jusqu’a la fin d’annee, et cela de facon a apporter toute de suite un support au marche europeen. C’est 15 % de ces doses qui reviennent a la France automatiquement”, explique Agnes Pannier-Runacher, ministre deleguee chargee de l’Industrie, invitee des “4 Verites”, mercredi 27 janvier.

Peut-on produire plus ? “Nous avons deja trois sites, en plus de Sanofi, qui vont produire du vaccin. Vous avez Recipharm, Delpharm et Fareva qui vont produire Pfizer, Moderna et CureVac. Cela demarre au premier semestre. Nous allons continuer avec d’autres laboratoires”, precise Agnes Pannier-Runacher.

Aujourd’hui, on apprend qu’il y aura des retards dans les livraisons. “Ce qui est en train de se passer, c’est une veritable prouesse technologique et industrielle. Vous avez sur le pont des equipes, que ce soit dans les laboratoires pharmaceutiques, dans les agences medicales, au niveau de l’Etat, qui sont mobilisees 15 heures par jour pour faire en sorte que l’on sorte en un an un vaccin qui est efficace a plus de 90 %. Personne ne l’aurait imagine au mois de mars 2020”, indique la ministre deleguee chargee de l’Industrie.

AstraZeneca a annonce une baisse de ses livraisons de 60 %. Faut-il croire les arguments annonces, evoquant la baisse de rendement sur un site de fabrication europeen ? “J’ai demande, au travers de la task force europeenne, a ce qu’il y ait une inspection de l’usine d’AstraZeneca. Soit il y a un probleme industriel et il vaut mieux que tout le monde se mobiliser pour le regler, soit il y a un probleme d’exportation et l’Union europeenne peut prendre des mesures de controle, voire d’autorisation des exportations”, explique Agnes Pannier-Runacher. Et d’ajouter : “Il faut que les doutes sur la destination des doses soient leves rapidement, c’est une question de jours.”

image